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L’avenir s’annonce prometteur pour le gaz naturel renouvelable au Québec

21 novembre 2018

Les deux tiers du gaz naturel pourraient être de source renouvelable au Québec à l’horizon 2030, ce qui équivaudrait à éviter des émissions de gaz à effet de serre de plus de 7,2 Mt.

C’est ce qui ressort d’une étude réalisée par un consortium formé de WSP Canada et Deloitte, à la demande d’Énergir, pour évaluer la quantité potentielle de production de gaz naturel renouvelable (GNR) au Québec et déterminer le rôle que cette énergie pourrait jouer dans la transition énergétique qui s’amorce dans la province.

Afin de mener à bien cette étude, souligne Énergir, un comité de pilotage composé d’acteurs clés de l’industrie a été mis sur pied. Outre ce distributeur d’énergie, il réunit la Chaire de gestion du secteur de l’énergie HEC Montréal, le Conseil de l’industrie forestière du Québec, RECYC-QUÉBEC et l’Union des producteurs agricoles.

Potentiel technico-économique

Les résultats de l’étude démontrent que dès 2018, le potentiel technico-économique – proportion de matières organiques résiduelles pouvant être transformées en GNR de façon rentable dans les conditions de marché actuelles – s’élève à 12 % du volume de gaz naturel distribué par Énergir au Québec, soit 25,8 M de GJ.

À l’horizon, cette proportion pourrait plus que quintupler grâce à l'implantation de technologies en développement, en atteignant les 2/3 du volume actuel soit 144,3 M de GJ. Ces potentiels sont établis en prenant en compte un prix d'achat moyen pour le GNR de 15 $/GJ.

Pour la présidente et chef de la direction d'Énergir, Sophie Brochu, les conclusions sont sans équivoque : « Le potentiel énergétique est réel. Le gaz naturel renouvelable contribuerait grandement à l'atteinte des cibles de réduction de GES et nous devons collectivement saisir cette opportunité d'innovation au Québec. C'est d'ailleurs un levier privilégié par les pays les plus avancés dans leur transition énergétique comme la Suède et le Danemark. Le GNR connait une forte croissance en Europe et nous croyons fermement que le Québec doit être à l'avant-garde dans ce domaine en Amérique du Nord ».

Source : Énergir