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Le point sur la gestion des débris CRD

12 avril 2010

Le 13e colloque annuel du 3RMCDQ aura réuni quelque 350 personnes, dernièrement, à Saint-Hyacinthe. Les intervenants du monde politique concernés et les acteurs de l’industrie de la récupération et du recyclage ont alors pu échanger sur les enjeux du secteur.

Et une fois de plus, ce fut l’occasion de faire le point sur les résultats obtenus en matière de gestion des résidus de chantier au Québec et d’établir les moyens à mettre en place pour relever les défis de l’heure. 

Plusieurs interlocuteurs ont notamment fait état de stratégies que le secteur devra mettre de l’avant pour bonifier sa performance. Il apparaît clairement que les politiques gouvernementales, les actions des professionnels de la construction et celles des entreprises en valorisation devront être étroitement coordonnées.

Prenant de plus en plus d’ampleur dans les stratégies d’intervention en chantier, une grande place a été consacrée à la déconstruction. Il en est ressorti que dans un avenir proche, les pressions des donneurs d’ouvrage, les systèmes de certification et les impératifs de valorisation, pour couper court à l’énumération, modifieront les méthodes de travail en matière de gestion des matières résiduelles sur les chantiers québécois.

Le secteur de la récupération et du recyclage des matériaux issus de la construction, de la rénovation et de la démolition (CRD) au Québec affiche le taux de valorisation le plus élevé au Québec, à 74 %. Mais il reste encore beaucoup à faire sur les chantiers du domaine du bâtiment, où le taux dépasse à peine 30 %.