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L’Université de Sherbrooke vise la carboneutralité

22 février 2017

L’Université de Sherbrooke (UdeS) vise à réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES) de 50 % d’ici cinq ans et à atteindre la neutralité carbone en 2030-2031.

Pour atteindre ses objectifs de réduction de GES, l’établissement d’enseignement s’est doté d’une stratégie énergétique qui fera en sorte qu’il poursuivra la transition vers l’hydroélectricité, mettra fin à l’utilisation du pétrole pour ses bâtiments, développera de nouvelles sources de production d’énergie renouvelable, dont l’énergie solaire, et accentuera ses mesures d’économie d’énergie.

La mise en œuvre de cette stratégie, désignée sous l’appellation Horizon 2020, permettra à l’institution estrienne d’accroître le développement de la recherche universitaire en favorisant notamment le déploiement de vitrines technologique et sociale dans le domaine de l’efficacité énergétique, de la réduction des émissions de GES et du stockage de l’énergie.

L’Université de Sherbrooke vise la carboneutralité - Photo de Université de Sherbrooke

« Nous souhaitons que l’Université de Sherbrooke devienne une plaque tournante de l’innovation en matière d’énergie et de lutte aux changements climatiques », indique le professeur Alain Webster, vice-recteur au développement durable de l’institution.

Programme de compensation volontaire

L’UdeS a également développé, avec son partenaire Ecotierra, un nouveau programme de compensation volontaire des émissions de GES pour la communauté universitaire. Ainsi, les personnes intéressées pourront désormais, à partir du site Internet de l’Université, procéder à l’achat d’une unité de compensation, laquelle permettra de financer la réduction d’une tonne de CO2 par crédit de carbone certifié VCS (Verified Carbon Standard).

Ce nouveau programme, appelé Compensation CO2 Ecotierra-UdeS, permet également de multiplier cette diminution de GES par la plantation d’un arbre sur le campus pour chaque crédit carbone vendu, en plus notamment de contribuer au déploiement de l’énergie solaire sur les campus.

Source : Université de Sherbrooke