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Hypervolume - Image : Pierre Olivier Jacques

Université de Montréal

2015


Réseau de stations arctiques pour la Garde côtière canadienne.

Descriptif

Le réchauffement climatique fait renaître un intérêt pour l’Arctique canadien. Il provoque d’importantes modifications au territoire. La fonte de la calotte polaire entraîne le retrait des glaces et permettrait l’ouverture d’une nouvelle voie navigable.

La projection d’un réseau de stations de recherche et de contrôle du territoire pour la Garde côtière canadienne dans le Haut-Arctique est l’opportunité de repenser le design des infrastructures nordiques. Le passage du nord-ouest est alors un prétexte pour la réalisation d’un prototype d’architecture.

G.E. Hutchinson (1957), zoologue anglo-américain, connu pour ses essais sur l'écologie moderne, définit une niche écologique comme un hypervolume [une enveloppe] occupé par une espèce dans un hyperespace. Chaque dimension de l'espace correspond aux ressources, conditions et paramètres définissant le milieu. Toute espèce est ainsi dépendante des « seuils » écologiques qui tracent le périmètre de son hypervolume.

Le concept d’hypervolume propose donc la réalisation d’une enveloppe architecturale générant un écosystème adapté à « l’homme du sud » dans ce climat aride. Le système créé se veut résilient et répond au mieux aux spécificités du site quant à son identité hyperboréenne et à la notion d’autosuffisance qu’implique son isolement. Cette notion évoque de façon théorique et matérielle les conditions de l’enveloppe écologique que nécessitent les niches artificielles de ce réseau.

L’étude de cas : Resolute Bay, NU.

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