Cette étape a été marquée par le dépôt de plusieurs mémoires qui soulignent notamment l’importance d’une gouvernance forte et exemplaire de la part de l’État et la nécessité d’agir rapidement face à l’urgence climatique.
L’Ordre des urbanistes du Québec a déposé un mémoire contenant 28 recommandations. Celles-ci visent à enrichir la réflexion, mais aussi à assurer la concrétisation des objectifs dans un cadre réglementaire renouvelé et avant-gardiste tenant compte des enjeux climatiques et sociaux actuels.
Le document de l’organisation Vivre en ville met de l'avant la priorité absolue de sortir de l'ère de l'étalement urbain pour entrer dans celle de la consolidation. Pour ce faire, deux mesures sont jugées prioritaires par l’organisation : assumer un leadership de l'État en matière d’aménagement du territoire, et imposer un « test territoire » aux décisions gouvernementales et municipales.
Les acteurs du cadre bâti ont également pris part à la conversation. L’Ordre des architectes du Québec a notamment tenu à souligner le lien intrinsèque entre la qualité architecturale des bâtiments et la qualité de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire. Le Conseil du bâtiment durable du Canada-Québec a pour sa part rappelé l’opportunité que représentait cette stratégie pour la transition écologique du Québec.
Le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation poursuivra les travaux de rédaction de la Stratégie nationale d’urbanisme et d’aménagement des territoires à la lumière des commentaires reçus dans le cadre de la consultation. La publication du document final est prévue au printemps 2022.
Sources : Ministère des Affaires municipales et de l’Habitation, Ordre des urbanistes du Québec, Vivre en ville, Ordre des architectes du Québec, Conseil du bâtiment durable du Canada-Québec.
