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L’Université de Sherbrooke engrange les économies d’énergie

25 juillet 2018

Par Laurent Canigiani

Grâce aux mesures environnementales ambitieuses qui ont été prises depuis près de 10 ans, l’Université de Sherbrooke (UdeS) a vu sa consommation d’énergie baisser de près de 41 %.

Selon Claude Handfield, directeur de la division ingénierie au Service des immeubles, la facture énergétique de l’université s’élève à 6,5 millions de dollars, pour l’année 2016-2017, au lieu de 9 millions de dollars si des choix durables n’avaient pas été faits. Ces derniers ont permis de réduire de 31 % l’émission de gaz à effet de serre liée aux bâtiments par rapport à 1990 même si durant la même période, la superficie et l’effectif étudiant de l’UdeS ont crû de 55 %.  

En 2006, l’UdeS déposait son plan d’action en efficacité énergétique avec trois objectifs principaux :

  • l’utilisation optimale de l’hydroélectricité pour le chauffage à l’aide de thermopompes ;
  • la récupération des sources de chaleur facilement disponibles telles que la chaleur du Centre de calcul et l’air évacué des laboratoires ainsi que l’implantation de technologies efficaces comme les roues thermiques ;
  • l’utilisation d’autres sources d’énergie renouvelable en appoint telles que la géothermie, les murs solaires et les plaques photovoltaïques ;

 

Quatre grandes cheminées récupèrent maintenant la chaleur de l’air expulsé des laboratoires de chimie - Photo de Michel Caron

Parmi les projets éconergétiques réalisés ces dernières années, on retrouve la rénovation de l’École de musique avec l’installation d’un système de géothermie et d'hydroélectricité ce qui en fait un pavillon alimenté exclusivement de sources renouvelables. Soulignons également du côté de la Faculté des sciences que quatre grandes cheminées ont été installées, de façon à récupérer la chaleur de l’air expulsé des laboratoires.
Dans le futur, l’UdeS prévoit notamment implanter des centrales géothermiques au Campus principal et au Campus de la santé et installer un champ solaire photovoltaïque du côté du Parc Innovation. 

Source : Université de Sherbrooke