Optimiser la performance de l’enveloppe du bâtiment

Avec son nouveau siège social de Varennes, CLEB démontre qu’il est possible d’optimiser la performance de l’enveloppe d’un bâtiment industriel léger. Et de prévenir les problèmes d’étanchéité sans encourir d’importants surcoûts. 

En octobre dernier, la firme de consultation en enveloppe du bâtiment Patenaude Trempe Van Dalen et le laboratoire d’essais Air-Ins s’unissaient sous la dénomination sociale de C.L.E.B, pour Conseil et laboratoire en enveloppe du bâtiment. Une synergie renouvelée et accentuée entre deux entreprises sœurs qui était du coup aussi marquée par l’inauguration d’un nouveau siège social de plus de 3 800 mètres carrés à Varennes, boulevard Lionel-Boulet. 

La réalisation de ce projet de l’ordre de 3 millions de dollars était également devenue nécessaire pour soutenir la croissance des activités de CLEB, qui prévoit porter son nombre d’employé de 70 à 100 d’ici les cinq prochaines années. Elle se sera traduite par l’agrandissement et la rénovation du bâtiment d’Air-Ins, situé non loin de l’immeuble dans lequel Patenaude Trempe Van Dalen louait des espaces de bureaux. 

Conçue par l’architecte Éric Labbé, la nouvelle construction est rattachée au laboratoire en façade, où elle s’allonge vers le nord avant de se replier vers l’arrière pour créer une vaste cour intérieure accessible aux employés et aux clients – certains effectuent parfois des séjours prolongés dans les installations de l’entreprise, le temps d’y tester leurs produits. Logeant des bureaux, des salles de conférence et de réunion, une cafétéria et l’aire de réception, elle est enveloppée d’un mur-rideau de verre et d’aluminium à l’avant et d’un parement métallique sur ses autres côtés. 

Suivi serré

Pour CLEB, on le devine, la possibilité que l’enveloppe de cet agrandissement puisse présenter des déficiences n’était même pas envisageable. C’est pourquoi l’entreprise a veillé au grain tout au long de la réalisation du projet, de la même manière que lorsqu’elle intervient sur des constructions d’envergure pour le compte de ses clients. 

« Habituellement, nous ne sommes pas appelés à travailler sur des projets de cette nature puisque les budgets ne le permettent pas, indique le président de l’entreprise, Mario Gonçalvès. Mais comme il s’agissait de notre bâtiment, et que c’est notre champs de spécialisation, nous voulions évidemment être certains d’avoir une bonne qualité d’enveloppe par rapport à l’étanchéité à l’eau, à l’air et à la condensation. » 

CLEB a donc porté une attention toute particulière à la conception, au choix des produits et matériaux, aux détails de construction et à la qualité de l’exécution des travaux. Tout comme elle fait des tests de thermographie et d’infiltrométrie ainsi que des essais d’étanchéité à l’eau dynamiques. Comme nul n’est à l’abri, elle a décelé certains problèmes qui ont ensuite été rapidement corrigés. 

« Ce fut un exercice très intéressant, observe Mario Gonçalvès, parce qu’il nous a permis de démontrer qu’il était possible de doter un bâtiment industriel léger d’une enveloppe très performante avec un budget raisonnable. Et ainsi d’éviter bien des problèmes et des coûts par la suite. »

Source : CLEB