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Retour sur le colloque Gestion technique intégrée 2016

9 février 2017

Boma Québec CHRONIQUE DE BOMA QUÉBEC
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L’automne dernier, plus de 70 participants se sont réunis au Musée Pointe-à-Callière, à Montréal, à l’occasion de l’édition 2016 du colloque Gestion technique intégrée de BOMA Québec.

Rappelons que ce colloque annuel est l’une des vitrines du comité Gestion technique, responsable de véhiculer les meilleures pratiques opérationnelles de l’heure pour favoriser une saine gestion technique des actifs immobiliers et en optimiser l’efficacité, la pérennité, la sécurité physique et la valeur. L’édition 2016 était présentée en partenariat avec ASHRAE Montréal et animée par M. Patrice Bonin, président du comité Gestion technique de BOMA Québec.

Nous tenons d’ailleurs à souligner l’excellent travail et l’implication des membres de ce comité pour l’organisation de cette édition. La qualité et la diversité des contenus offerts étaient décidément au rendez-vous cette année.
 

BIM pour la vie de votre immeuble

Cette conférence portait sur la manière dont les technologies et processus BIM peuvent contribuer à fournir des environnements de travail sécuritaires, sains, efficaces et efficients pendant toute la durée de vie d’un bâtiment. La conférencière invitée était Mme Danielle Monfet, ing. M.Sc.A, Ph.D., professeure du département de génie de la construction, École de technologie supérieure.
 

Les pollinisateurs sur nos toits

Un portrait complet de l’apiculture urbaine, une pratique inédite qui gagne en popularité dans plusieurs grandes villes comme Montréal, Québec et Toronto et qui est adoptée par un nombre grandissant d’organisations soucieuses de contribuer aux efforts de préservation des colonies d’abeilles. Une conférence animée par Alexandre MacLean, apiculteur et cofondateur d’Alvéole apiculture urbaine.
 

Les bâtiments intelligents, au service des gestionnaires et des occupants

Qu’est-ce qu’un bâtiment intelligent au 21e siècle ? Sommes-nous bien équipés pour profiter pleinement de la technologie ? Comment pouvons-nous atteindre les meilleurs standards ? Quels avantages procurent les nouvelles technologies ?  

C’est ce dont traitait le panel organisé au sujet des bâtiments intelligents et présentant les points de vue de quatre professionnels de l’industrie : M. Francis Banville, directeur technique – contrôle, Bouthillette Parizeau, M. Jean-François Ouellet, directeur des comptes principaux, division Bâtiments efficaces, Société de contrôle Johnson Canada S.E.C., M. Robert Patenaude, expert énergiste, Énergénia, et M. Charles Pelletier, directeur de produit, Distech Controls. Le panel était animé par M. Simon Khaled, président d’ASHRAE Montréal.

Plusieurs aspects relatifs aux bâtiments intelligents ont été abordés lors de ce panel. Nous vous présentons ici l’un des échanges ayant eu lieu sur le sujet.
 

Quels sont les écosystèmes qui composent un bâtiment intelligent ? Quels sont les processus qui requièrent d'être contrôlés dans un bâtiment ?

Il y en a plusieurs, mais pour donner quelques exemples mentionnons tous les systèmes pouvant influer sur la consommation énergétique comme les systèmes de ventilation, de climatisation et de chauffage pouvant s’adapter en temps réel à la présence des occupants et/ou aux facteurs météorologiques externes, ou alors les détecteurs de mouvement permettant de moduler l’éclairage de manière automatisée. Également, le parc d’ascenseurs dont la gestion est grandement facilitée lorsque l’information est centralisée.

Également, à l’ère du numérique, nul doute qu’un système permettant une connectivité performante et accessible partout dans l’immeuble est un autre élément clé, quel que soit la taille du bâtiment. Certains hôtels sont maintenant si sophistiqués dans les services offerts aux usagers qu’il est possible, par exemple, de conserver les données d’un client et de faire en sorte que sa chambre se mette automatiquement aux conditions souhaitées par ce dernier lorsqu’il revient (température, lumière, etc.). Les usagers peuvent aussi gérer leur espace à distance, commander leur repas sur les applications ou sites mis à leur disposition par les hôtels, etc. Ça peut aller loin.

Un autre bon exemple est lié aux systèmes de géolocalisation mis en place dans certains hôpitaux pour localiser les patients et assurer leur sécurité. Un bâtiment intelligent est un lieu doté d’un réseau de communication extrêmement performant permettant le stockage et l’échange d’informations et de données, tant au service des usagers et clients qu’au service des gestionnaires responsables de l’exploitation.

Les systèmes actuels sont saturés pour la plupart. Pour être à niveau aujourd’hui, il est nécessaire d’actualiser ceux-ci avec de nouvelles technologies pouvant supporter la nouvelle demande de manière à ce qu’ultimement, l’usager soit entouré d’un système très performant et « invisible », à son service sans qu’il en soit conscient.

En somme, un bâtiment intelligent est un immeuble doté de systèmes de contrôle qui conduisent à une convergence et un arrimage des données liées à toutes les opérations, contrairement à un ensemble de systèmes fonctionnant en vase clos et en parallèle. C’est un bâtiment pourvu de technologies qui rendent service aux usagers, aux gestionnaires et aux propriétaires, en recueillant de l’information essentielle aux gestionnaires et en les aidant quotidiennement à prendre les meilleures décisions de gestion.