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Certification LEED Or pour l’Insectarium de Montréal

10 juillet 2023

Le projet de Métamorphose de l’Insectarium de Montréal a obtenu la certification LEED Or pour une nouvelle construction (LEED Canada-NC 2009), une première pour un bâtiment comprenant une serre.

Fruit d’un concours international remporté par une équipe multidisciplinaire Berlin-Montréal composée de Kuehn Malvezzi, Pelletier de Fontenay, Jodoin Lamarre Pratte architectes, Dupras Ledoux, NCK et atelier le balto, ce projet muséal écoresponsable est caractérisé par une typologie unique et un usage singulier comportant plusieurs défis.

Plusieurs stratégies et objectifs de développement durable ont été élaborés dès le début du projet dans un processus de conception intégré :

  • l’optimisation de la performance énergétique et l’intégration de tous les systèmes électromécaniques;
  • l'implantation d'un système automatisé combinant les systèmes passifs et actifs pour la gestion de l'énergie;
  • l’optimisation de la ventilation naturelle dans les serres;
  • le traitement efficace de l’éclairage (naturel et artificiel);
  • l’utilisation de matériaux locaux, durables, à faible émission de composés organiques volatils (COV) et contenant des matières recyclées;
  • la gestion responsable des eaux.

Le principal défi rencontré dans l’atteinte des cibles d’efficacité énergétique résidait dans la conception d’un bâtiment presqu’entièrement composé de serres dans la partie hors sol. Afin de fournir de bonnes performances thermiques, les parois verticales ont été assemblées avec des unités scellées de vitrage double avec un espace d’air, alors que les parois horizontales sont composées de vitrage double laminé collé sans espace d’air (film intercalaire) afin de faciliter la fonte de la neige et de prendre certaines charges en toiture.

L’espace-serres affiche par ailleurs une volumétrie en gradins orientée vers le sud pour un ensoleillement maximal tout au long de l'année. Des dispositifs mécaniques permettent de récupérer une grande partie de la chaleur et de la redistribuer pour chauffer le reste du bâtiment durant les périodes froides.

Les parties souterraines de l’Insectarium tirent pour leur part profit de la masse thermique de la terre pour stabiliser les variations de température et maximiser l'isolation du bâtiment.

Une série de systèmes complémentaires tels que des stores textiles, des persiennes motorisées, des puits géothermiques et la récupération des eaux pluviales ont également contribué à réduire la consommation énergétique de l’Insectarium de 30 % par rapport à un bâtiment de référence.

Source : Jodoin Lamarre Pratte architectes