Incursion végétale

Le but du projet était de concevoir un nouveau Pavillon pour le Musée des Beaux-Arts de Montréal. Pour l'exercice de cet atelier, l'équipe a réutilisé le contexte du concours du Pavillon no 5.

Dès le départ, le projet à été assis sur des principes écologiques, notamment la présence de percements devenant des terrasses extérieures, la présences de toits végétalisés, l'utilisation d'une résille solaire comme enveloppe principale des parois.

Dans le projet, la matérialité est travaillée de façon à ce que les percements offrent des entrées de lumière naturelle tamisée vers les salles d’exposition, permettant un éclairage filtré. Ces terrasses deviennent le lien entre l’intérieur des galeries d’exposition et la ville. Le concept architectural du projet a été travaillé sur un concept matériel d’enveloppe du bâtiment élaboré en tant que dispositif phénoménologique et médiateur de perception entre deux différentes expériences spatiales. Un des parcours architecturaux se déroule le long de la grande paroi de béton transparent qui offre une promenade vertigineuse et à la fois une vue imprenable vers le centre-ville. À chaque montée, une nouvelle découverte s'offre aux aires d'exposition.

Un espace encastré en sous-sol, mais ouvert sur deux étages, est mis à la disposition des groupes scolaires. Cet espace se marie avec la présence de grands arbres matures dans un environnement contrôlé. L'entrée principale du bâtiment se fait au rez-de-chaussé depuis la rue et offre une pleine transparence d'avant à arrière, donnant l'illusion d'un flottement. À l'arrière, une barrière de plantation de thuyas permet de conserver une relative intimité à ce niveau. Finalement, une connexion avec le bâtiment principal se fait au sous-sol et à l'étage 3 et permet donc une flexibilité de circulation d'un pavillon à l'autre.