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Reprise économique : recommandations du CBDCa

26 mai 2020

Le Conseil du bâtiment durable du Canada (CBDCa) prône une reprise économique axée à la fois sur l’investissement dans le bâtiment et l’atteinte des objectifs de l’action climatique au pays.

Le CBDCa recommande ainsi au gouvernement fédéral d’accorder la priorité aux investissements dans les bâtiments, tant publics que privés, pour relancer l’économie canadienne suivant la crise induite par la COVID-19. Parmi ses recommandations figurent notamment les suivantes :

  • investir 500 millions de dollars dans le perfectionnement et la formation de la main-d’œuvre afin de faire croître la main-d’œuvre de la sobriété en carbone du Canada;
  • consentir jusqu’à 1 000 dollars par employé pour faciliter l’accès aux programmes de formation existants en matière de sobriété en carbone par l’intermédiaire des fournisseurs actuels;
  • injecter 50 millions de dollars pour stimuler la réalisation de projets prêts à démarrer grâce à un financement à 0 % des audits énergétiques (par exemple, ASHRAE niveaux 2 et 3);
  • allouer 10 milliards de dollars par l’intermédiaire de la Banque de l’infrastructure du Canada pour une première réserve pour pertes sur prêts qui permettrait à des prêteurs qualifiés de récupérer 80 % du principal et des intérêts courus sur les prêts soutenant des projets de rénovation majeure en cas de défaut de paiement;
  • exiger que tous les projets de bâtiments subventionnés, détenus ou loués par des fonds fédéraux s’orientent vers le carbone zéro. Cette exigence concernerait tous les bâtiments fédéraux nouvellement bâtis ainsi que tout le parc immobilier fédéral existant, en plus des investissements dans des bâtiments municipaux institutionnels : bibliothèques, casernes d’incendie, centres communautaires…;
  • accorder une subvention couvrant jusqu’à 10 % des coûts de développement pour favoriser la construction de bâtiments sobres en carbone dans les secteurs public et privé. Ce financement devrait être échelonné en fonction du potentiel de réduction des émissions de la conception du nouveau bâtiment, selon une échelle graduée de 75 %, 90 % ou 100 %, et une partie de celui-ci serait accordée pour la performance réelle du bâtiment un an après l’occupation.

Source : CBDCa