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L’éco-filtration du Complexe Desjardins

15 mars 2010
Par Rénald Fortier

Le recours à des filtres durables permettra de retrancher quelque
20 000 dollars à la facture énergétique annuelle du Complexe Desjardins.

À la fin de 2009, le Complexe Desjardins est devenu le premier édifice au Québec à être pourvu d’une nouvelle technologie de filtration durable au Québec, alors qu’une entente en ce sens a été conclue entre Desjardins Gestion immobilière (DGI) et Épurair, une filiale de Noveko International. D’une durée de trois ans, elle couvre la fourniture de 3 000 filtres ainsi que leur nettoyage.

Ces filtres, qui incorporent une technologie de filtration antimicrobienne, sont constitués de quatre couches de fibres synthétiques qui, au dire du fournisseur, offrent une étanchéité parfaite et une excellente résistance aux variations de température. En outre, ils sont lavables et entièrement recyclables.

Le directeur principal, Immeubles, chez DGI, Jean Ruest, estime que le recours à ces filtres s’accompagnera d’économies avoisinant les 20 000 dollars annuellement. De ce montant, environ 15 000 dollars seront retranchés à la facture énergétique du fait que les filtres imposeront moins de restriction à la ventilation, exigeant du coup moins de puissance des moteurs électriques.

Une somme de 3 000 dollars sera économisée du côté des coûts de main-d’œuvre auparavant requis pour le remplacement des filtres. Enfin, une dernière tranche d’économie de 1 000 dollars sera réalisée sur le plan de la location de conteneurs, vu la réduction substantielle des déchets de filtration.

Pour Jean Ruest, c’est là une solution qui se démarque parce qu’elle est à la fois efficace, économe et écologique. Et elle s’inscrit très bien dans les efforts déployés par DGI en matière d’économie d’énergie et de développement durable.

Soulignons que l’efficacité énergétique du Complexe Desjardins, le plus grand édifice de Montréal avec ses quatre millions de pieds carrés, fait l’objet d’un vaste programme d’optimisation depuis 2005. Cette démarche, articulée principalement autour de la modernisation des équipements électromécaniques, représente un investissement de 20 millions de dollars.