Énergir chaleur et climatisation urbaines (ÉCCU) réduira de près de 60 % l’impact environnemental associé à la chaleur distribuée au centre-ville de Montréal par sa centrale thermique.
Le projet consiste en l'installation de deux chaudières électriques et d'un système de récupération et de valorisation de la chaleur à la centrale thermique ÉCCU, lesquels permettront de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) de 9 996,6 tonnes par année. ÉCCU conservera toutefois ses installations au gaz naturel, ce qui lui permettra de s'effacer de la demande en hydroélectricité en période de pointe en maintenant ses opérations au gaz naturel.
« Notre projet implique des investissements importants, mais les bénéfices qui y sont associés pour l'accélération de la décarbonation du secteur du bâtiment le sont tout autant, soutient Stéphanie Trudeau, vice-présidente exécutive d'Énergir pour le Québec. En effet, les trois projets d'amélioration d'ÉCCU totalisent environ 24 M$, dont une partie provient d'une aide financière gouvernementale. Conséquemment, ces initiatives, à elles seules, permettront de réduire de près de 60 % les émissions des plus grands bâtiments de Montréal et viendront s'ajouter aux nombreux efforts déjà mis en place par la centrale thermique pour décarboner l'énergie qu'elle distribue. »
La centrale thermique de Montréal assure le chauffage et la climatisation de plus du tiers des bâtiments du centre-ville. Au total, c'est près de deux millions de mètres carrés de superficie composés de tours de bureaux, centres commerciaux, hôtels, gare et campus qui sont alimentés par ce réseau considéré comme l’un des plus gros au Canada.
Ce projet bénéficie d’une aide financière de 10 millions de dollars du gouvernement du Québec.
Sources : ÉCCU et Cabinet du ministre de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs
