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Feu vert à la valorisation des rejets thermiques de l’incinérateur de Québec

5 juillet 2021

Le projet visant à valoriser la vapeur excédentaire de l’incinérateur de Québec pour alimenter en énergie le nouvel Hôpital de l’Enfant-Jésus peut maintenant aller de l’avant avec la confirmation du financement provenant des gouvernements du Canada et du Québec, respectivement à la hauteur de 16,9 et de 14,1 millions de dollars.

Représentant un investissement de 43,8 millions de dollars – la Ville de Québec y contribuera pour 12,8 millions –, ce projet innovant sera le premier à être mis en œuvre dans la foulée de l’appel de propositions lancé par le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles (MERN) à la fin de 2019.

« La valorisation des rejets thermiques figure au nombre des mesures sur lesquelles notre gouvernement mise dans la transition énergétique vers un Québec plus sobre en carbone. [Ce projet] permettra non seulement de réduire les émissions de GES issues du secteur institutionnel, mais il contribuera aussi clairement à l’avancement de cette filière qui est actuellement en développement chez nous. À terme, c’est donc tout le Québec qui en sortira gagnant. Je souhaite donc bon succès aux responsables de la mise en œuvre de ce projet d’économie circulaire très porteur pour l’avenir énergétique du Québec », indique Jonatan Julien, ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles.

Piloté par la Ville de Québec, le projet se traduira par la mise en place d’une conduite souterraine de 2,2 kilomètres qui transportera le surplus de vapeur produite par l’incinérateur et d’une centrale de tri-énergie sur le site de l’Hôpital de l’Enfant-Jésus. Cette nouvelle centrale convertira, au profit de l’établissement, la vapeur de l’incinérateur en eau de chauffage, en eau de refroidissement et en électricité.

Le recours à cette énergie renouvelable produite à partir de matières résiduelles permettra au CHU de Québec-Université Laval de réduire annuellement ses émissions de gaz à effet de serre de 95 % – 10 000 tonnes équivalents de CO2 par année –, sans compter qu’il s’accompagnera d’une économie de 60 000 000 litres d’eau potable par année.

« Ce projet s’inscrit en droite ligne dans notre Stratégie de développement durable dévoilée récemment et à laquelle est associé un Plan de transition et d’action climatique, souligne le maire de Québec, Régis Labeaume. La valorisation de la vapeur pour combler les besoins énergétiques de l’Hôpital de l’Enfant-Jésus est spécifiquement identifiée comme une action concrète vers la décarbonisation, ce qui en fait un pilier de notre stratégie. »

 

Source : Ville de Québec