La Ville de Laval vient d’adopter la première phase d’un règlement de contrôle intérimaire (RCI) pour assurer la protection et la conservation des milieux humides d’intérêt de son territoire. C’est l’une des premières villes québécoises à privilégier cette approche.
Cette initiative permet d’ajouter une protection additionnelle sur 1 062 hectares de milieux humides, soit 67 % de la superficie des milieux humides connus lavallois. L’ensemble du territoire est régi par la Loi sur la qualité de l’environnement du ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques.
Cette nouvelle réglementation interdit toutes les interventions, les constructions, les ouvrages, tous les travaux et toutes activités à l’intérieur et à proximité des milieux humides d’intérêt. Soit dans l’aire identifiée sur la carte du RCI et sous réserve de certaines exceptions.
« Laval souhaite adopter un nouveau rôle de leader en matière de protection des milieux humides d’intérêt. Cet ambitieux projet lui permettra d’élever à 12 % la superficie des milieux naturels protégés par la réglementation et le régime de propriété sur son territoire, la rapprochant de son objectif de protection de 14 % », mentionne Virginie Dufour, conseillère municipale de Sainte-Rose et présidente du comité consultatif en environnement.
Une séance subséquente du conseil municipal sera organisée le 7 juillet prochain pour confirmer ce choix. Rappelons que le plan régional des milieux humides et hydriques en respect avec la vision de Laval Urbaine de nature entrera en vigueur pour l’année 2022.
Source : Ville de Laval
