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13 juin 2013
Par Marie-Ève Sirois

Un robinet et un sèche-mains combinés en un seul appareil affichant une consommation énergétique réduite.

Dyson introduisait sur le marché, dernièrement, sa nouvelle gamme de sèche-mains Airblade. L’un d’eux se démarque par l’originalité de son concept : il combine, en un seul appareil, robinet et sèche-mains. Le tout premier dispositif du genre sera distribué au Québec, par l’entremise de Cannon Hygiene, dès juillet prochain. Présentement, 3 300 prototypes sont mis à l’essai dans des bâtiments industriels, commerciaux et institutionnels d’une quarantaine de pays, notamment au Canada, aux États-Unis, en Australie et au Royaume-Uni. 

« Construit autour d’un moteur à impulsions numériques compact, le robinet/sèche-mains répond à un besoin exprimé par les gestionnaires d’immeubles : réduire la présence d’eau sur les planchers et comptoirs des salles de toilettes. Pour éviter les chutes, réduire les besoins de nettoyage et augmenter la durabilité des finis intérieurs, il est souhaitable de garder les surfaces le plus sèches possible », explique Paul Fréchette, directeur du développement des affaires commerciales chez Dyson Canada. 

D’un simple mouvement des mains sous les capteurs infrarouges du robinet/sèche-mains, il est possible de passer du mode rinçage au mode séchage de manière quasi instantanée. « Avec la technologie Airblade, la lame d’air sur la main s’apparente à un essuie-glace sur un pare-brise, illustre Paul Fréchette. L’air filtré, et non chauffé, passe sur la main à une vélocité de 675 km/h, ce qui permet d’enlever l’eau, mais aussi les saletés résiduelles, en 14 secondes. » 

Sur le plan de l’exploitation, la technologie Airblade se traduit par une économie annuelle de plus de 1 400 dollars par unité, sa consommation énergétique étant évaluée à 20 % moindre que celle du sèche-mains traditionnel. De plus, en combinant deux fonctions en une seule station, il est possible de minimiser l’espace alloué à la salle de toilettes, mais aussi les frais d’entretien et de remplacement d’un nombre réduit d’appareils. 

Le recours au nouveau dispositif de séchage ne s’accompagne pas que de bénéfices économiques et environnementaux. « Dans la plupart des toilettes publiques, précise Paul Fréchette, les personnes en chaise roulante doivent élever leurs mains mouillées pour les sécher. L’eau coule alors du poignet vers le coude. Notre robinet/sèche-mains diminue, voire élimine, cet inconfort parce qu’il est à la même hauteur que le robinet. Et l’usager n’a pas à se déplacer. » 

Selon les résultats de l’analyse du cycle de vie du produit, commandée par Dyson et développée en collaboration avec le Carbon Trust (Londres), les émissions de CO2 du nouvel appareil sont au moins 67 % inférieures à celles d’autres sèche-mains offerts sur le marché. 

Le concept déchiffré
  • Coût énergétique d’exploitation : 48 $/an, selon un tarif d’électricité de 0,10 $/kWh, pour 200 cycles/jour sur tous les jours de l’année. Dyson estime ce coût à 1 460 $/an pour un sèche-mains sans filtre, avec élément chauffant.
  • Moteur numérique d’une puissance de 1 400 W, qui passe de 0 à 92 000 rpm en 0,7 seconde.
  • Cerveau numérique qui maintient une vitesse à l’ouverture de 675 km/h.
  • Filtre HEPA (High Efficiency Particulate Air) H13 qui capte 99,97 % des bactéries. Le produit répond aux exigences du protocole NSF P335 de l’organisme de santé publique indépendant National Sanitation Foundation.
  • Temps de séchage : 14 secondes
  • Intensité sonore constante de 85 dB, avec un silencieux Helmholtz pour équilibrer la tonalité.
  • Débits du robinet avec aérateur : 4 L/min et 1,9 L/min
  • Système sans contact avec capteurs infrarouges.
  • Boîtier compact du moteur s’installant sous l’évier, ou derrière le mur, et mesurant 262 mm x 141 mm x 188,5 mm.
  • Acier inoxydable brossé de grade 304, avec soudures au laser.